Le 1er janvier 2020, la nouvelle norme RE 2020 vient remplacer la précédente réglementation thermique RT 2012 en vigueur depuis près de 10 ans. Cette nouvelle réglementation doit définir un nouveau cahier des charges pour encadrer la construction des bâtiments neuf. Son enjeu majeur est de diminuer significativement l’impact carbone des bâtiments et poursuivre l’amélioration de leur performance énergétique. Elle repose pour cela sur une transformation progressive des techniques de construction, des filières industrielles et des solutions énergétiques, afin de maîtriser les coûts de construction et de garantir la montée en compétence des professionnels.
Dès 2020, le groupe Michel Steels a pour ambition de répondre aux différents objectifs de la norme à savoir :
- Diminuer l’impact sur le climat des bâtiments neufs en prenant en compte l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, dès la construction. Cela permettra d’une part d’inciter à des modes constructifs qui émettent peu de gaz à effet de serre ou qui permettent d’en stocker tels que le recours aux matériaux biosourcés. D’autre part, la consommation de sources d’énergie décarbonées sera encouragée, notamment la chaleur renouvelable.
- Poursuivre l’amélioration de la performance énergétique et la baisse des consommations des bâtiments neufs (notamment grâce au renforcement de l’indicateur « de besoin bioclimatique » (dit « Bbio »)
- Garantir aux habitants que leur logement sera adapté aux conditions climatiques futures en introduisant un objectif de confort. Les bâtiments devront mieux résister aux épisodes de canicule, qui seront plus fréquents et intenses du fait du changement climatique.
Pour définir les contours de la norme RE 2020, une vaste opération de tests grandeur nature d’un référentiel baptisé E+C- (E pour « énergie » et C pour « carbone ») a été lancée en 2016. Des maîtres d’ouvrage ont ainsi pu soumettre leur bâtiment à l’étude. Cette collaboration inédite a permis la co-construction d’une méthode d’évaluation et de son appropriation par l’ensemble des parties prenantes. Fin mai 2019, pas moins de 903 bâtiments ont été évalués (et notés E et C) dont 128 bâtiments tertiaires. Finalement rassemblés au sein de l’Observatoire « Bâtiment énergie-carbone », cette étude a permis d’affiner la méthode d’évaluation et les niveaux de seuils des indicateurs exigibles lors de la rédaction du texte réglementaire.
L’ensemble des professionnels de la construction est concerné par cette évolution majeure. Les maîtrises d’ouvrage et d’œuvre doivent, dès la phase de conception, intégrer cette problématique dans leurs choix des modes et systèmes constructifs. Pour cela, ils peuvent compter sur les industriels qui fournissent des Fiches de déclaration environnementale et sanitaire de leurs produits (FDES, PEP pour les équipements), renseignant sur les émissions de C02 tout au long du cycle de vie d’un ouvrage.
Elles compilent notamment les quantités de CO2 émises lors de l’approvisionnement en matières premières, du process de fabrication, des transports, de la mise en œuvre, de l’usage et de la fin de vie. Elles prennent en compte également la durée de vie et la qualité de vie dans le bâtiment. Pour limiter les transports et par corrélation les émissions de CO2, le groupe Michel Steels valorise le circuit court dans la conception de ses ouvrages, en intégrant des fournisseurs géographiquement proches tels que Wicona.
2020 et les années à venir marqueront une évolution cruciale pour Michel Steels. Le groupe s’engage ainsi dès à présent à assurer la qualité de la mise en œuvre, à conseiller les maitres d’œuvre sur les solutions techniques et leur performances énergétique, notamment grâce à l’utilisation des FDES de l’Union des Métalliers pour répondre à la nouvelle norme RE 2020.